Dire les sens,
Oublier les mots,
Serrer contre son coeur
Un peu d'air, un peu d'âme.

Pascal Usseglio
 
26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 23:22

...

Un voilier s’égare
Sur mes larmes
Transate en solitaire

Pascal Usseglio

25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 21:44

Comme une vague apaisante
Fils de douceur s'enroulant
En pelote chantante,

Comme le chant du ruisseau
Au printemps court dans la plaine
Au bord d'un champs, près d'un chêne.

Comme la douce fraîcheur
D'un petit matin d'été
Au soleil juste levé,

Comme une brise
Vient vous cueillir,

Comme un café et un chocolat noir
D'un après-midi trop long, trêve noire,

Comme sur un lit fatigué
Juste un instant se sentir flotter,

Comme le léger frisson
Suit la caresse légère,

Comme les nouvelles semences
Couvrant les vieux champs de bataille,

Comme une poignée d'eau fraîche
Offerte à un visage encore endormi,

Comme lorsque dans un silence
Sur toi je pose mon regard,

Comme l'écho de nos rires
Au sommet neige et d'azur,

Comme lorsque dans un souffle
Un murmure je dis ton prénom.

Pascal Usseglio
10 septembre 2005

25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 21:36

Première pluie d'automne
Un parfum de terre
Fleurit sur mon coeur

Pascal Usseglio
16 septembre 2005

25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 21:33

Ciel entre deux saisons
Une grenouille rouge
Vole à la rencontre d'un serpent gris bleu

Pascal Usseglio
10 septembre 2005

25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 21:29

Derniers matins d'été
Premiers automnes d'amour.

Pascal Usseglio
10 septembre 2005

 

25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 21:11

Entre toutes les fleurs la plus chère à mon cœur

Les vents qui la tannent jamais ne la fannent

Du sablier brisé le sable s'est écoulé

Entre toutes les pierres, au cœur de ma chair

Ses épines cruelles chaque jour encore plus belle

Du temps éparpillé un souffle a tiré une fleur d'éternité

 

Sur les arbustes par milliers poussent des beautés

Toutes au fil du temps fannent,

Une seule au milieu du désert,

De sable et de lumière n'est pas des fleurs d'hier

 

Dans un panier d'osier, ou un coffre fermé,

Dans le désert caché, ou chez un bijoutier,

Libre sous une vague, bloqué à une bague,

Sous le feu de midi ou le froid septentrion

Toutes les contraintes la morale les plaintes

Ne sont que du néant vers cette rose des vents

C'est ma main que je tends

 

Les roses du passé, du printemps et d'après

Une brise étale leurs pétales

Qui sculpte la rose des sables

N'enlèveront plus les épines ensablées.

Pascal Usseglio

Printemps 2000

17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 12:20

En hommage au poète, voici un de ses textes

Prophétie


où l'aventure garde les yeux clairs
là où les femmes rayonnent de langage
là où la mort est belle dans la main comme un oiseau
saison de lait
là où le souterrain cueille de sa propre génuflexion un luxe
de prunelles plus violent que des chenilles
là où la merveille agile fait flèche et feu de tout bois

là où la nuit vigoureuse saigne une vitesse de purs végétaux

là où les abeilles des étoiles piquent le ciel d'une ruche
plus ardente que la nuit
là où le bruit de mes talons remplit l'espace et lève
à rebours la face du temps
là où l'arc-en-ciel de ma parole est chargé d'unir demain
à l'espoir et l'infant à la reine,

d'avoir injurié mes maîtres mordu les soldats du sultan
d'avoir gémi dans le désert
d'avoir crié vers mes gardiens
d'avoir supplié les chacals et les hyènes pasteurs de caravanes

je regarde
la fumée se précipite en cheval sauvage sur le devant
de la scène ourle un instant la lave
de sa fragile queue de paon puis se déchirant
la chemise s'ouvre d'un coup la poitrine et
je la regarde en îles britanniques en îlots
en rochers déchiquetés se fondre
peu à peu dans la mer lucide de l'air
où baignent prophétiques
ma gueule
ma révolte
mon nom.

Aimé Césaire

11 décembre 2007 2 11 /12 /décembre /2007 22:10
Du bout des doigts
Rose des sables
Du bout des lèvres
Femme divine
Frole mon cœur
Pascal Usseglio
11 décembre 2007publié sur le blog l’œil ouvert
11 décembre 2007 2 11 /12 /décembre /2007 21:47
Décors de corps
Chairs et cœurs virevoltes
Dans un pas de deux où le silence embrasse entre deux
Le rythme d’un cœur qui bat
Cœurs et chairs
Et nuées de poussière
Tu es poussière et tu retourneras
Tu es autre semble nous dire cette voix singulière
Parlant d’altérité
Nous mène à l’universalité
 
Silence
Prochain
Silence
 
Et dans ce silence
Une vie suspendue
Et dans ce mouvement
L’essentiel est sous tendu
 
Elle se pose
Je respire
Elle danse
Je pense
 
Des corps et des voix
Une musique
Une violence
La mort ou la mémoire
 
Je me retourne et ne vois que notre histoire
 
Silence
Prochain
Silence
 
Et dans ce silence une puce
D’un saut nous emmène
 
L’autre cela commence Dans un regard
 
Silence
Prochain
Silence
 
Dans un regard l’humanité entière
Le refus, le remord, le sourire, une main, une question
 
L’autre
C’est une voix 
Silence
Prochain 

Amor mio
Silence
 
Pascal Usseglio
11 décembre 2007
7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 01:23
C'est un poème qui dit combien c'est difficile et combien c'est immense
A Tiphaine
Il y a de petits silences
Qui emplissent la solitude
D'un doux frisson d'incertitude
Dans le cœur s’enfonce une lance
 
Quand coulent des larmes sans sel
L'impossible deuil sans défunt
A enterrer parce que un
N'sera pas deux malgré l'appel
 
Il y a de petits silences
Qui emplissent la solitude
Ton rire c'est la multitude
C’est l’infini et la présence.
 
Quand sur mes lèvres des sourires
Posent mon coeur sonnant trompette
De voir ta vie qui est en fête
Et ton coeur qui danse, tourne et vire.
 
Il y a de petites distances
Qui cachent des immensités
Le coeur tendu vers l'être aimé
La main doit rester à distance
 
Quand coule l'air sans oxygène
La respiration saute un tour
Je ne peux te frôler mon am
Sans nous brûler car tu ne m'aimes
 
Il y a de petites distances
Qui cachent des immensités
Chaleur d'une complicité
C’est le frôlement de l'immense 
 
Quand sur mes deux yeux des étoiles
Posent mon coeur criant de joie
Quand, le soleil brille pour toi
Jolie fée, te donnant des ailes.
 
Il y a de petits regards
Qui illuminent l'obscurité
Permettent de se retrouver
Mais me laisse sans faux espoir
 
Quand coulent les heures sans miel
La nuit résonne, pleurs étouffés
Mais à moi tu m'as révélé
Etoile, dont les yeux sont le ciel.
 
Il y a de petits regards
Qui illuminent l'obscurité
Tes yeux offre l'éternité
Ouvre la route blanche ivoire
 
Quand dans ma vie un bel espoir
Naît en mon coeur encore hagard
Car il a croisé ton regard
Illuminé par ton histoire
 
Il y a une petite histoire
Qui en murmure une grande
Faites de mots et de regards
Fêtes de rire et de sourire
 
Après m'être trouvé
                dans ton regard
Derrière la porte fermée
                je t'ai trouvée
 
Il y a une petite histoire
Qui en murmure une grande
Dans mes veines la vie bouillonne
Grâce à la flamme de ton étoile
 
Je sais qu'un jour viendra celle
                Qui m'effleurera de ses ailes
                Que j'effleurerais de mon souffle
J'espère.
Pascal Usseglio
6-9 juin 2005